Ces 17 biais cognitifs amènent à de bonnes ou mauvaises décisions

biais cognitifs pour prendre des décisions

Un biais cognitif est une manière systématique et prévisible de penser qui peut parfois conduire à des jugements déformés ou à des décisions irrationnelles. Ces biais sont le résultat de notre cerveau qui traite l’information de manière rapide et efficace, mais qui peut parfois conduire à des erreurs.

En d’autres termes, les biais cognitifs sont des « raccourcis mentaux » que notre cerveau prend pour traiter l’information plus rapidement, mais qui peuvent entraîner des distorsions dans notre compréhension de la réalité.

Ces biais peuvent influencer la façon dont nous percevons les choses, prenons des décisions, et interagissons avec le monde qui nous entoure. Il est important de les reconnaître car ils peuvent affecter notre capacité à prendre des décisions objectives.

 

Table des matières

Le biais d'ancrage

Les gens font trop confiance aux premières informations qu’ils entendent.

Lors d’une négociation salariale par exemple, celui qui fait la première offre pose un évantail raisonnable de possibilités dans l’esprit de son ou ses interlocuteurs.

L' effet d'entraînement

La probabilité qu’une personne adopte une croyance augmente avec le nombre de personnes partageant cette croyance. C’est une forme puissante de la pensée de groupe et la raison pour laquelle les réunions sont souvent peu productives.

Le biais de l'angle mort

Échouer à reconnaître vos propres biais cognitifs est un biais en soi.

Les gens remarquent davantage les biais cognitifs et motivationnels chez les autres que chez eux.

Le biais de soutien du choix

Lorsque vous faîtes un choix, vous avez tendance à rester positif, même si ce choix comporte des inconvénients. 

C’est le cas typique d’un manager qui veut absolument faire appliquer son idée à un groupe après avoir choisi seul parmi ses propres idées.

L' illusion des séries

C’est la tendance à voir des évènements aléatoires. Cela donne lieu à diverses erreurs de parieur, comme l’idée que le rouge va plus ou moins probablement sortir à la roulette après une série de tirage sur le rouge lui-même…

Peu importe, la probabilité sera toujours d’un sur 2 !

Le biais de confirmation

Nous avons tendance à écouter ce qui confirme nos idées préconçues. C’est l’une des nombreuses raisons qui rend difficile toute conversation intelligente sur le changement climatique…entre autres.

Le biais conservateur

C’est lorsque les gens favorise des preuves antérieures par rapport à de nouvelles preuves d’informations. 

Les gens furent lents à accepter que la terre soit ronde parce qu’ils conservaient l’ancienne vision d’une planète plate. 

Un peu comme l’idée préconçue que la meilleure façon d’apprendre et le « par coeur », le « bourrage de crâne », alors qu’il existe des méthodes complémentaires entre-elles pour bien apprendre.

Le biais d'information

La tendance à rechercher des informations qui n’ont rien à voir avec l’action. Disposer de plus d’informations n’est pas toujours le meilleur choix. Avec moins d’informations, les gens peuvent souvent faire des prédictions plus précises.

La politique de l'autruche

La décision d’ignorer des informations défavorables ou dangereuses en mettant la tête dans le sable comme une autruche !

La recherche montre que les investisseurs contrôlent beaucoup moins la valeur de leurs avoirs lorsque les marchés sont à la baisse. C’est une forme de déni.

Le biais de résultat

Juger une décision en se basant sur le résultat plutôt que sur la façon exacte dont la décision a été prise sur le moment. Avoir gagné à Vegas ne signifie pas que parier votre argent était une sage décision.

L' excés de confiance

Certains d’entre nous sont trop confiants sur leurs capacités, ce qui les entraîne à prendre plus de risques dans leur quotidien.

Les experts sont davantage victimes de ce biais que les profanes, puisqu’ils sont convaincus d’avoir raison.

Le biais pour l'innovation

Lorsque celui qui propose une innovation a tendance à surévaluer sont utilité et sous-estimer ses limites.

Cela vous emble familier…il y a pleins d’exemples parmi les entreprises de la Silicon Valley !

Récence

La tendance à privilégier la dernière information par rapport aux plus anciennes. Les investisseurs pensent souvent que le marché ressemblera toujours à ce qu’il est aujourd’hui et prennent des décisions imprudentes.

La perception sélective

Lorsque nos aspirations influencent la manière dont nous percevons le monde. Une expérience menée dans lors d’u match de football entre des étudiants de 2 universités a démontré que chacune des 2 équipes voyait davantage l’adversaire commettre davantage de fautes.

La représentativité

S’attendre à ce qu’un groupe ou une personne ait certaines vertus sans avoir de réelles informations sur une personne. Cela nous permet d’identifier rapidement des étrangers comme des amis ou des ennemis, mais nous avons malhereusement tendance à en user et abuser.

Le biais du survivant

Une erreur qui apparaît lorsqu’on se concentre sur les exemples de survie, ce qui nous entraîne à mal évaluer la situation. Par exemple, nous pourrions penser qu’il est facile de devenir entrepreneur parce que n’avons jamais entendu parler de ceux qui ont échoué.

Le biais du zéro risque

Les sociologues ont découvert que nous aimons la certitude, même si cela se révèle contreproductif. Éliminer entièrement le risque signifie qu’il n’y a aucune possibilité de causer du tort.

La notion de biais cognitif est très vaste. Ici , nous souhaitions aborder des exemples récurrents et concrets.